Et l'écriture devient boussole

Revenir au cœur


Bienvenue dans la Lettre d’exploration du quotidien. Ici, je pars explorer un domaine, un concept, un sujet, une pensée, une réflexion, une situation qui m’aide à avancer dans le prendre soin – de soi, des autres, du vivant. Qui m’aide à cheminer.

J’ai à cœur à travers cette Lettre, de semer des graines qui fleuriront une pairie joyeuse et légère, forte et sensible. D’offrir, à travers ma propre introspection partagée, mon propre cheminement et apprentissage, cet espace d’attention, de retour sur soi et sur le monde, et de partage.

La Lettre d’exploration du quotidien est une invitation à prendre le temps de la réflexion, une invitation à prendre soin et à poser les mots.

Cette lettre est une lettre ouverte, vous pouvez me répondre si le cœur vous dit, cela me fera sincèrement plaisir.


Au creux de l’hiver, mes intentions pour vous

Je vous écris au creux de l’hiver. Les températures ont chuté, tout a gelé. Les paysages oscillent entre soleil et brume en ce début de janvier.

Avant toute chose, je tenais à vous souhaiter une année pleine de douceur. Je ne pose pas de résolution. Juste des intentions – simplicité, lenteur, essentiel. Et une de ces intentions est de danser avec ma pluralité. Alors je vous souhaite à vous aussi d’embrasser tous.tes ceux.celles que vous êtes.

Simplicité et constellation d’idées

J’étais partie de la lettre d’exploration du quotidien. Tout était trop confus, disparate, ma pensée comme une constellation que je n’arrivais plus à voir, emportée par le trop plein. J’aurais aimé pouvoir m’allonger dans l’herbe et juste éprouver cette constellation, l’éprouver, la regarder. Laisser passer les étoiles filantes. Et avoir toujours près de moi, la lune. Mais tout va toujours trop vite.

L’hiver m’invite à ralentir. A explorer le repos. Le rien. Le vide. Je ne vais pas vous mentir, c’est difficile. Combien sommes-nous à rêver d’une vie plus simple ? Combien sommes-nous à rêver de ralentir ?

J’habite, avec l’homme qui partage ma vie et l’enfant marguerite, une cabane accueillante. En vérité, c’est une toute petite maison avec un rez-de-chaussée au premier étage. Il faut toujours grimper l’escalier pour entrer dans le foyer. Alors j’aime m’imaginer que je vis dans une cabane. Avec cette maison, je rêvais d’explorer la simplicité.

Lorsque nous avons emménagé, avant les travaux, nous n’avions ramené que le nécessaire. Quelques livres, deux fauteuils, une table basse. Quatre chaise, une table pour manger. Six assiettes, un plat à gâteau, un plat à gratin, deux saladiers et une jatte. Une nappe, des bougies. Je cuisinais dans une vieille et petite cuisine en chêne, sur une gazinière en tôle blanche. Bien sûr, j’attendais impatiemment de changer le sol, un vieux lino bleu ciel, et de repeindre les murs en blanc. Mais, de cette simplicité, je garde un souvenir de chaleur. D’apaisement. Je me souviens des fleurs sauvages que je ramassais et déposais au milieu de la table. Des herbes que j’allais cueillir chez nos parents. Des plats savoureux qui enchantaient notre quotidien. Du temps passé dans le gros fauteuil à lire pendant que la pluie d’été tombait. La maison me poussait dehors autant qu’elle m’accueillait.

Au cours du premier atelier d’écriture que j’ai donné en décembre, L’étoffe des jours passés, une participante - qui se reconnaîtra et que je remercie encore pour sa présence - a écrit « le paradoxe de la vie ». C’est si juste. J’ai l’impression de sans cesse vivre des paradoxes. J’aspire à plus de simplicité et je suis traversée par mille idées. J’aimerais plus de lenteur et j’ai ce feu de vie en moi, cette impatience à vivre ! Marion, qui m’accompagne dans mes paradoxes, m’a aidé à poser le mot de présence. C’est peut-être cela que je recherche. De la présence dans ce que je fais, dans ce que je pense, dans ce que je vis. Ne plus me laisser happer par les écrans. Retrouver ma concentration. Ré apprivoiser une part plus sauvage en moi. Pour juste être. Retrouver l’essentiel. Et prendre soin. Oui, c’est cela aussi. Prendre soin. Parce que prendre soin implique une réelle présence. Je le vis à travers mon métier d’infirmière. Lorsque je cuisine des marmites médecines. Lorsque j’écris...

J’aimerais distiller ce soin partout dans mon quotidien.

Parce que je suis plurielle, je serais toujours cette constellation d’idées, cet éparpillement, ces remises en question constantes. Mais s’il y a bien une chose qui me guide aujourd’hui, c’est ce prendre soin. Prendre soin du vivant. Cela passe par tout, tous.tes qui m’entourent, et aussi par moi. Être guidée cela ne veut pas dire que je réussisse tous les jours. Mais j’essaie.

Et l’écriture devient une boussole.

Je suis plurielle. Je suis suis formée en naturopathie, j’écris, je suis infirmière et je crée des ateliers d’écriture. Je suis une femme, une mère. Une femme qui porte des jeans qui lui serrent la taille, et qui rêve de marcher pied nus dans les hautes herbes. Une mère qui aime sa fille et ses rires et sa joie de vie, et qui aime passer du temps seule. Et je suis tellement d’autres choses. Tout cela danse sous ma peau, dans mes mains, à travers mes yeux.

Ce texte n’est pas terminé, il n’est que le début, la continuité de mon exploration.

Et vous, quels sont vos paradoxes ? Comment faites-vous danser votre pluralité ?

Revenir au cœur

Ce mois de janvier m’invite à revenir au cœur : le vivant, le prendre soin et l’écriture.

En décembre a eut lieu le premier atelier d’écriture que j’ai donné. C’était avec le Muses Club. C’était si beau. Je remercie encore une fois les femmes présentes qui m’ont bercées de leur écriture. C’était un moment de lenteur, de simplicité et de richesses.

Merci à Lucille d’avoir était à l’origine de ce projet, merci pour cette chance qu’elle m’a offerte. Instagram de Lucille - Luzmia_massages.fertilite

Merci aux femmes de ma famille qui me soutiennent et sont les premières à s’être essayées à l’écriture accompagnées par mes soins.

Merci à Marion qui m’aide à cheminer et à laisser danser toutes celles que je suis. Marion Alves de Oliveira

Se laisser traverser par l’écriture

Si vous aussi vous avez envie d’écrire sur ce qui vous traverse, vous compose, danse sous votre peau.

En février, avec Lucie, nous vous accueillons pour un atelier d’écriture et yoga : Paysages intérieurs.

Qu’est ce qui est en nous, quelle plante, quel oiseau, quelle forêt, quel paysage vit en nous ? Avec Lucie, on viendra explorer notre corps, avec la lenteur des mots, la lenteur du mouvement. Pour venir déposer ce qui est là, juste là au creux de soi. Être. Et donner corps à ce qui nous habite. Pour écrire, il faut juste l’envie d’écrire, aucune compétence particulière.

J’ai déjà une douce hâte en moi. Pour vous inscrire, vous pouvez simplement répondre à ce mail ou en envoyer un à contact.newmood@gmail.com. Les places sont très limitées.

Yoga Granville - New Mood

Emily Lucas Kerivel

Je vous souhaite une belle et douce journée,

Emily

Lettre d'exploration du quotidien

Lettre d'exploration du quotidien

Par Emily Lucas Kerivel