La lettre de ce mois de février sera un peu particulière. Je n’ai pas écrit sur le sujet que je voulais aborder. Je me suis trouvée face à sa difficulté. Devant sa difficulté paradoxale. Je voulais écrire la simplicité. Sur la difficulté, aujourd’hui, à trouver et vivre avec simplicité. Parce qu’ouvrir la boîte de ce sujet ouvre tellement de portes à explorer. De nœuds à démêler. D’injustices. Comme si la simplicité était devenue comme, presque, inaccessible. Alors, plutôt que d’écrire rapidement sur un sujet cher à mon cœur, j’ai préféré faire simple. Reporter. Remettre à plus tard. Pour continuer à laisser la réflexion grandir, lire, écouter, échanger.

Alors pour février, je vais continuer d’explorer la simplicité en venant écrire ici simplement les jolies choses simples de ce mois. Les lectures qui m’ont accompagnées en ce début d’année. Les assiettes que j’ai eut plaisir à cuisiner.

J’avais aussi envie de vous annoncer la mise en ligne de mon site internet. Je pensais que ce serait une montagne infranchissable. Des compétences que je n’ai pas. Je ne me sentais pas capable. Et puis je l’ai fait, je m’y suis mise. Et, finalement, tout s’est plutôt bien passé. Bien sûr que cela demande du travail, du temps. Mais je crois que j’ai pris plaisir à construire cet espace. Un espace dans lequel je vous donne ma vision de la naturopathie, entre autre. Où je me présente, un peu. Je remercie entre autre, et avec le cœur, Marion Alves de Oliveira, qui m’accompagne depuis quelques mois dans ce changement de vie et qui m’aide à m’octroyer l’impulsion de franchir des barrières personnelles.

Ce lieu impalpable, ce site internet, c’est un petit bout de mon atelier. Et comme chaque espace, chaque lieu, il sera très certainement amener à bouger. Parce que finalement, rien n’est linéaire. Parce que le mouvement, c’est la vie. Que rien n’est figé. Que j’ai tellement à transmettre. Que mon esprit fourmille d’idées. Alors c’est un petit bout de moi, oui, un petit bout de moi. Et c’est un pas pour moi de vous l’ouvrir. Mais comme pour sa création, la montagne se franchit. Alors, voici son lien : Emily Lucas Kerivel

Les jolies choses simples de février : acheter sur le marché une grand bouquet de mimosa pour ramener le soleil dans la maison ; apporter de la terre, en famille, pour verdir et fleurir notre cour ; commencer des lectures et des recherches pour un nouveau projet ; cuisiner des cookies au sarrasin ; en manger un dans l’un des rares rayons de soleil de février, une chicorée fumante entre mes mains ; lire beaucoup ; rire ; échanger ; partager ; boire des infusions d’orties ; cuisiner un gâteau au yaourt à six mains.

Les assiettes que j’ai eut plaisir à cuisiner : un risotto de verdure au sarrasin ; des lasagnes aux épinards et chèvre frais fermier ; une salade de roquette chlorophylle et carottes avec un œuf coque et du pain de petit épeautre ; des cookies au sarrasin et mélilot ; une focaccia au romarin ; une crème de pois cassés avec du céleri rôti et une autre de lentilles corail et carottes rôties au piment d’Espelette.

Parmi les lectures de début d’année qui m’ont accompagnées, voici celles qui sont restées dans ma tête et dans mon cœur :

• Du même bois, Marion Fayolle

  Un immense coup de cœur pour ce premier roman. J’y ai lu des souvenirs qu’on ne m’avais pas raconté. C’est beau. Doux et rude. Poétique.

• La reverdie, Louise Browaeys

  Un deuxième grand coup de cœur pour ce livre qui chante le vert. L’amour. La nature. Je me suis promené dans ce jardin que l’écriturière, c’est ainsi qu’elle se présente et que j’aime cette façon de dire l’écriture, nous offre. Parmi les paragraphes buissons, les mots branches et les lettres feuilles.

• Courir l’escargot, Lauren Bastide

  Un livre, un « journal d’écriture poétique et étincelant » qui invite à ralentir, sincèrement. Mais pas que. Il prend pour modèle l’escargot et son « symbole de résilience et de guérison des traumatismes ». D’ailleurs, Lauren Bastide a lancé un podcast, Folie douce, où elle aborde le sujet éminemment important de la santé mentale. A découvrir !