Avant propos :
J’aime écrire. Beaucoup. Sur des sujets, des thèmes qui me tiennent à cœur – l’art de vivre & la naturopathie. L’écriture est ma voix que je n’ose pas toujours porter. Elle m’apporte tellement au quotidien – mais cela est une autre histoire que je vous raconterais un jour.
J’aime écrire pour transmettre. Pour ouvrir des réflexions. Pour offrir des outils qui m’aident au quotidien.
Alors j’ai eut envie de vous partager tout cela dans une newsletter mensuelle : la « Lettre d’exploration du quotidien ». Chaque mois, je pars explorer un un domaine, un concept, un sujet, un outil qui m’aide à avancer dans le prendre soin – de soi, des autres. Qui m’aide à cheminer dans une vie parfois trop grise.
J’ai à coeur à travers cette Lettre, de semer des graines qui fleuriront une pairie fleurie – joyeuse et légère, forte et sensible. De vous offrir un pull coloré à enfilé les jours tout gris – pour des touches de couleurs qui viendront adoucir le quotidien. De vous offrir, à travers ma propre introspection partagée, cet espace d’introspection, et de partage.
Art de vivre & naturopathie, Cuisine, Coups de cœur.
Je vous invite dans mon exploration quotidienne. Je vous invite à prendre le temps de la réflexion, à enrouler vos mains autour d’une tasse chaude, à disposer des fleurs qui viendront colorer votre quotidien, à cuisiner des plats qui nourrissent, à créer un peu de sérénité...
« Les images fuient et s’épanchent dans notre réalité, elles s’y transvasent. »1
Depuis que je suis enfant, j’aime collectionner les images. Les premiers souvenirs que j’ai sont mes collections de cartes postales. Je crois que si j’aimais tant les garder dans des boîtes, en récupérer à droite à gauche – même celles d’inconnus, peut-être même particulièrement celles-ci – c’était pour rêver. M’imaginer d’autres vies. D’autres horizons. D’autres pays. Et à travers l’imagination de ces autres vie, je rêver aussi un peu la mienne : à quoi ressemblerait-elle ?
« […] j’ai envie de revendiquer ce rapport primaire et entêté à la beauté, cette confiance dans l’appui qu’elle offre, faisant de nous des perchistes arrachés momentanément à la gravité et catapultés dans les airs, libres et légers, avant de retomber...ailleurs. Pour ma part, je ne crée pas d’images. Je me contente de les fréquenter, de les admirer, de m’en repaître, de m’y baigner [...]. Mais je crois que cette fréquentation suffit à produire les mêmes effets, à faire d’elles tout cela : des élans vers autre chose, des signes de reconnaissance, des opérateurs de monde nouveaux, tels ces mécanismes qui permettent de faire pivoter un pan de bibliothèque pour révéler un passage dérobé. »1
Ensuite, il y a eut les magazines. J’en ai empiler des dizaines et des dizaines. Peut-être parfois plus pour la beauté des images que je pouvais y trouver, que pour le fond des articles.
Et sont arrivés les livres. De cuisine, de jardinage, de fleurs, d’art de vivre, de broderie, de bricolage… A côté des livres de littérature, à côté des livres de témoignages et de ceux traitants des sujets que m’interpellent, j’ai commencé à collectionner des livres d’images. Au-delà des textes qui les accompagnent, ces livres là je les choisi pour toutes ces images qui viennent me nourrir. Nourrir mes rêves, ma créativité, ma vie. Je n’ai jamais compté les livres de cuisine qui remplissent mes étagères. Ils sont nombreux. Pourtant, je ne sais pas combien de recettes j’ai réellement suivi. Ce que je sais par contre, c’est l’ambiance que je peux retrouver dans chaque livre. Si mes racines italiennes, avec leurs plats réconfortants et conviviaux m’appellent pour préparer un dîner entre amis, je sais quel livre venir feuilleter pour m’inspirer. Si ceux sont mes racines bretonnes et l’air iodé de la pointe du Finistère qui se manifestent un dimanche midi de pluie et de gris, je sais quel livre ouvrir pour mijoter un plat familial qui viendra m’ancrer. Et si j’ai besoin de twist, de singularité, d’une nouvelle expérience boulangère, de végétal… je me souviens de ce que vient m’apporter le livre. Pas toujours par ses recettes, mais par ses photos, l’ambiance que l’autrice ou l’auteur sera venu y déposer.
Et puis, il y a ce catalogue foisonnant et merveilleux qu’est Pinterest. J’aime m’y balader. Pour m’inspirer. Pour rêver – encore. Et pour me projeter. J’ai créer de multiples tableaux qui viennent enrichir ma vie quotidienne : pour y ajouter du beau, pour nourrir mon esprit créatif, pour m’apaiser parfois, pour rêver – toujours.
« Mon regard ricoche de l’une à l’autre, il bondit de ravissement en ravissement dans une surenchère infinie, il cabriole sur la palette et les nuances de couleurs, s’engouffre dans les perspectives, épouse les ombres et les lumières, embrasse les formes, se pâme devant les motifs en ranimant la signification qu’ils revêtent à mes yeux. Cette profusion m’arrache un soupir de bien-être : Ah oui, c’est vrai. C’est vrai, le monde abrite aussi toutes ces merveilles. »1
J’utilise aussi Pinterest pour y créer des visionboards bien spécifique, avec des thèmes ciblés pour réussir à donner un premier corps à mes pensées.
- Un visionboard, littéralement, est un « tableau de visualisation » : il s’agit d’un tableau avec différentes images, citations ou dessins -
Je pars d’un sujet sur lequel j’ai besoin de travailler et je me laisse aller à l’exploration. A la recherche des images qui me parleront le plus. De celles qui mettront en scène. De celles qui viendront cerner mes besoins et mes envies. De celles qui me feront prendre conscience de ce qu’il y a à concrétiser. Ce visionboard me permet de visualiser un projet, une ambiance, une ambition, des rêves… Ce tableau m’aide aussi à libérer mon esprit d’une partie de mon flot continue de pensées. Ou tout du moins, grâce à la conscientisation de mes besoins, de mes objectifs, il m’accompagne dans leur réalisation en canalisant ce sur quoi je dois mettre mon attention.
« […] cette pratique semble révéler une cohérence lumineuse qui dort au fond de moi. »1
J’aime prendre le temps de réaliser ce tableau : ce n’est pas un temps de perdu. Bien au contraire. Toutes ces images m’apportent tellement. Et puis, ce temps de création se révèle aussi être un temps d’introspection nécessaire. Une pause. Avec soi-même. C’est déjà prendre soin de soi que de s’asseoir, mettre une musique douce, s’accompagner d’une boisson chaude et respirer, amplement, se recentrer. Et poser ses intentions.
« Parfois, les images offrent ainsi une archéologie intime, une exhumation des visions et des sensations heureuses, fondatrices, sédimentées au fond de soi. Et, en permettant de se ramasser, de se rassembler, elles ouvrent aussi sur l’avenir. »1
Mon dernier tableau de visualisation a pour thème le mois de novembre. J’y ai mis mes objectifs et mes envies.
- Faire pousser mes propres graines germées,
- Reprendre la course à pied – avec douceur,
- Partir à la découverte du travail d’Etal Adnan,
- Créer,
- Aller à la mer un jour tout gris,
- Simplicité et chaleur dans le foyer,
- Cuisiner un gâteau aux noix et aux pommes,
- Essayer une journée de kitchari,
- Essayer le jus d’herbe de blé,
- ...
Et toi, as-tu déjà réaliser des collections d’images ? Des tableaux de visualisation ?
Que t’apportes toutes ces images ?
Comment abordes-tu ce mois de novembre ?
Qu’aimerais-tu mettre en place pour ces deux derniers mois de 2023 ?
Qu’as-tu envie de faire de cette fin d’année ?
1 Extraits « D’images et d’au fraîche », Mona CHOLLET, Flammarion.
Le livre pour aller plus loin : D’images et d’au fraîche, Mona Chollet.
Un livre qui invite à la collection d’images, à la collection du beau, à la contemplation, à la création… Une véritable poésie des images.
« Dans un monde de plus en plus désespérant, j’ai envie de revendiquer ce rapport primaire et entêté à la beauté, cette confiance dans l’appui qu’elle offre, faisant de nous des perchistes arrachés momentanément à la gravité et catapultés dans les airs, libres et légers, avant de retomber...ailleurs. »
- Extrait de la quatrième de couverture du livre
Omelette vapeur au potiron, herbes, oignons et chèvre sec
La cuisson à basse température des œufs leur offre une meilleur digestibilité – bien que l’idéal pour manger un œuf est de manger le jaune cru afin de profiter de la lécithine qui permet de contribuer à la lutte contre le mauvais cholestérol ; mais pour des œufs qui arrivent en fin de date, je préfère les cuire dans leur intégralité - tandis que la cuisson vapeur du potiron lui permet de préserver le plus de vitamines et minéraux. Le carvi est une plante qui facilite la digestion ; elle possède des propriétés antispasmodique et détoxifiantes hépatiques.
2 œufs bien élevés
1/2 oignon jaune ou rouge
1/4 de potiron en cubes, cuits vapeur (ou rôti)
1/4 de chèvre sec – bien sec !
herbes divers – ici mélange d’origan, thym, hysope, romarin et souci
1/2 cuillère à café de carvi
Piment d’Espelette
1 cuillère à café de crème – ici de brebis
Huile d’olive
Faire revenir l’oignon coupé finement dans un peu d’huile d’olive.
Battre les œufs, doucement, sans qu’ils moussent, avec la crème et du sel.
Dans un bol, mélanger le potiron aux graines de carvi et au piment d’Espelette, avec un peu d’huile d’olive et de sel.
Dans le mélange d’œufs, ajouter le chèvre sec coupé en très fines lamelles et l’oignon.
Verser les œufs dans une assiette à bords, qui puisse tenir dans un cuit vapeur – ici un Vitaliseur. Y ajouter le potiron et le mélange d’herbes.
Cuire à la vapeur pendant environ 7-8 minutes.
Servir avec un mesclun, une bonne vinaigrette, des noix et des graines de chanvre – pour faire le plein d’oméga 3 !
Si vous arrivez jusqu’ici, merci de m’avoir lue ! Vous pouvez partager cette newsletter à ceux que cela pourrait intéresser.
Je vous souhaite une très belle journée,
Emily
PS. : Ce mail est une lettre ouverte. Tu peux me répondre si le cœur t’en dit, cela me fera sincèrement plaisir.
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